9 heures, départ de 8 kayakistes sous un brouillard épais qui a effrayé celui qui a le plus d’expérience (en âge), et qui est resté au chaud.

Valérie, Romain L, Corinne, Cécile, Jean Marc, Patrick, Hervé, et Pierre rejoignent Jean à l’embarcadère de Fouras.
Les kayaks sont mis à l’eau avec une visibilité de 100m. On cherche la cardinale nord pour tenter d’apercevoir la cardinale ouest et prendre un cap au 265 mais au bout de 10 minutes une petite brise chasse le brouillard et nous dévoile progressivement l’ile d’Aix sous le soleil, bel effet et belle lumière, plus besoin de compas.
On vise la bouée jaune qui délimite le banc de sable avant de « foncer » sur Fort Boyard, car l’heure tourne et la marée risque de se retourner contre nous !
Après les traditionnelles photos souvenirs avec le Fort comme décor, certain bravant quelques interdits se risquent à une baignade non désirée mais vivifiante, dans une eau à 12°C…

Les ventres ont faim, cap sur les Saumonards, où nous débarquons pour le pique nique: une petite merveille nous attend pour le dessert avec le gâteau de Valérie (elle doit mettre la recette en ligne, surveillez, elle vaut la peine)
La discussion sur la préférence entre le raki, le cognac, et la williamine ne trouve pas de consensus, mais contente tout le monde.

Après tous ces efforts intellectuels, une petite sieste s’impose, interrompue trop vite par les cris de Corinne qui voit les kayaks rejoints par la marée. Il est temps de repartir.

1 heure 45 plus tard nous accostons à la pointe de la Fumée.

Jean Marc, après consultation du matériel de pointe embarqué, nous annonce les données récoltées sur notre périple : sous une température de 8,9° C nous avons parcouru 20,5 km à 5,6 km/h de moyenne avec une pointe à 9,4 km/h. Heureusement il n’y avait pas de radar !

On peut voir que le retour s’effectue en ligne droite, et en déduire qu’il faut faire la sieste avant d’embarquer pour évacuer un trop plein de calories vides…..

Ceux qui ne sont pas venus ont eu tort, ceux qui n’ont pas pu sont pardonnés.

Notre Amiral.

Note de la rédactrice: On attends toujours la recette… 😛